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A l'ancre noire

A l'ancre noire

Daniel Cario

Trois enquêtes de l’adjudant Philippe Derval qui permettent à Daniel Cario d’explorer la Bretagne, terre de silences et de drames entre Port-Louis et Vannes. Une jeune femme retrouvée morte sur la plage et des marins qui tardent à revenir sur terre… Une petite fille renversée à vélo et un coupable trop parfait… Et enfin le corps d’une adolescente retrouvé dans un cimetière… Pas si tranquille la Bretagne !
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21,90 €
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Trois enquêtes de l’adjudant Philippe Derval qui permettent à Daniel Cario d’explorer la Bretagne, terre de silences et de drames entre Port-Louis et Vannes. Une jeune femme retrouvée morte sur la plage et des marins qui tardent à revenir sur terre… Une petite fille renversée à vélo et un coupable trop parfait… Et enfin le corps d’une adolescente retrouvé dans un cimetière… Pas si tranquille la Bretagne !
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Fiche technique

Compilation
Non
Hauteur (mm)
225
Largeur (mm)
140
Profondeur (mm)
42
Auteur
Daniel Cario
Type de livre
Noir
Nombre de pages
1344
Poids (Kg)
1.06
Editeur
PRESSES DE LA CITE
Exclusivité
Non

À propos de l’auteur

Interview de Daniel Cario

Alain Codier, c’est un peu vous ?

Il s’agit d’un écrivain inventé pour les besoins du récit, et dans lequel il serait hasardeux de me reconnaître à tout prix. Il n’en reste pas moins que je lui prête des réflexions qui sont le propre de tous les écrivains. Un indice, cependant. Ce roman repose en grande partie sur un jeu d’anagrammes… Alors, Alain Codier ?


Comme lui, trouvez-vous que les paysages bretons soient propices à l’inspiration ?

On affirme souvent que les paysages ont une âme. Je modulerais en disant que l’on y projette ses états d’âme. Les paysages bretons sont-ils si différents ? Sans doute…Il existe en effet des lieux particuliers, chargés d’histoire et de légendes, qui activent l’imagination d’un défenseur de la culture bretonne.


Est-ce que ce roman était aussi une occasion de vous amuser de votre propre statut d’écrivain ?

Bien sûr, même si je me suis gardé de caricaturer mon « héros ». Je pense être un écrivain sérieux qui ne se prend pas au sérieux. Je refuse un piédestal du haut duquel je quêterais une quelconque admiration. L’écriture est un acte d’impudeur et de prétention, mais qui nécessite en contrepartie beaucoup d’humilité.


Une fervente lectrice évoque une relation écrivain/lectrice poussée à l’extrême. Comment décririez-vous votre relation avec votre lectorat ?

L’idée de départ de ce scénario m’est venue lors de la rencontre avec une jeune lectrice du Sonneur des halles. Cette lecture l’avait même incitée à intégrer professionnellement le monde culturel breton. La ressemblance s’arrête là. Entre l’auteur et son lectorat se tisse une relation singulière, particulière à chaque rencontre, difficile à définir en tout cas. Étonnante est l’appropriation des personnages, le lecteur n’hésitant pas les remodeler à sa guise. Auquel cas, le pari est gagné.


Vous êtes auteur de romans régionaux et de suspense. Que vous apportent ces deux genres ?

Le plaisir de changer de registre, de travailler les personnages sous un angle différent, le souci également de ne pas être étiqueté romancier de terroir, un genre que je ne renie pas pour autant. Le risque était de déboussoler les lecteurs. Ce n’a pas été le cas.


Vous êtes pour la première fois en avant-première chez France-Loisirs, cela représente-t-il quelque chose de particulier pour vous ?

Une précision… J’ai déjà été en avant-première pour les Amants de l’Opale. C’est une reconnaissance très flatteuse évidemment, une chance aussi, vu le rayonnement de France-Loisirs, l’occasion de sensibiliser un lectorat différent.

Né en 1948, Daniel Cario vit à Riantec, dans le Morbihan. Ancien professeur de lettres à Lorient, il a publié plusieurs romans :

Le Sonneur des Halles
La Musique en bandoulière
La Complainte de la grive
Le Brodeur de la nuit
L'Or de la Séranne
La Miaulemort
La Maison des frères Conan
Les Moissonneurs de l'Opale
Les Coiffes rouges
Petite Korrig