• Rupture de stock
La légende du Pilhaouer

La légende du Pilhaouer

Daniel Cario

En Bretagne, le diable rôde !
En 1860, Lazare Kerrec était un brodeur d’exception. En association avec le diable, dit-on, il réalisa une somptueuse parure de mariage. Mais celle qui aurait l'audace de la revêtir, avait prévenu Lucifer, rejoindrait ce dernier en enfer ! Bénédicte, la petite-fille de Lazare, enfreignit cette consigne. Le malheur s’abattit sur son ménage…
55201982
14,00 €
Rupture de stock

En 1860, Lazare Kerrec était de l’avis de tous le meilleur brodeur de Pont-L’Abbé dans le Finistère. En association avec le diable, dit-on, il réalisa une somptueuse parure de mariage, mais celle qui aurait l’audace de la revêtir, avait prévenu Lucifer, rejoindrait ce dernier en enfer dans les plus brefs délais ! Bénédicte Kerrec, la petite-fille de Lazare, enfreignit cette consigne lors de ses noces avec Bernez Le Kamm qui mourut d’un cancer foudroyant quelques semaines plus tard. Bénédicte, elle, succomba à une pleurésie l’année suivante. Elle avait eu pourtant le temps d’enfanter et mis au monde Zacharie, qui devint plus tard « pilhaouer » (chiffonnier itinérant) dans les monts d’Arrée. Le pilhaouer épousa Clémence, une femme stérile. Le couple adopta alors Violaine, fille d’une malheureuse prostituée. Devenue servante, Violaine, fort belle, tomba amoureuse de Charles-Damien Ligoury, le fils d’un très riche fermier. Elle refusa que ce beau cavaleur un peu voyou ne s’empare de son corps avant le mariage. Pour la cérémonie, et en dépit des avertissements véhéments de Zacharie, Violaine exigea de porter la parure maudite. Et Lucifer ne se fit pas attendre !
55201982

Fiche technique

Compilation
Non
Hauteur (mm)
227
Largeur (mm)
140
Profondeur (mm)
30
Auteur
Daniel Cario
Nombre de pages
448
Poids (Kg)
0.488
Date de sortie nationale
01/03/2018
Editeur
PLACE DES EDITEURS
Exclusivité
Non

À propos de l’auteur

Interview de Daniel Cario

Alain Codier, c’est un peu vous ?

Il s’agit d’un écrivain inventé pour les besoins du récit, et dans lequel il serait hasardeux de me reconnaître à tout prix. Il n’en reste pas moins que je lui prête des réflexions qui sont le propre de tous les écrivains. Un indice, cependant. Ce roman repose en grande partie sur un jeu d’anagrammes… Alors, Alain Codier ?


Comme lui, trouvez-vous que les paysages bretons soient propices à l’inspiration ?

On affirme souvent que les paysages ont une âme. Je modulerais en disant que l’on y projette ses états d’âme. Les paysages bretons sont-ils si différents ? Sans doute…Il existe en effet des lieux particuliers, chargés d’histoire et de légendes, qui activent l’imagination d’un défenseur de la culture bretonne.


Est-ce que ce roman était aussi une occasion de vous amuser de votre propre statut d’écrivain ?

Bien sûr, même si je me suis gardé de caricaturer mon « héros ». Je pense être un écrivain sérieux qui ne se prend pas au sérieux. Je refuse un piédestal du haut duquel je quêterais une quelconque admiration. L’écriture est un acte d’impudeur et de prétention, mais qui nécessite en contrepartie beaucoup d’humilité.


Une fervente lectrice évoque une relation écrivain/lectrice poussée à l’extrême. Comment décririez-vous votre relation avec votre lectorat ?

L’idée de départ de ce scénario m’est venue lors de la rencontre avec une jeune lectrice du Sonneur des halles. Cette lecture l’avait même incitée à intégrer professionnellement le monde culturel breton. La ressemblance s’arrête là. Entre l’auteur et son lectorat se tisse une relation singulière, particulière à chaque rencontre, difficile à définir en tout cas. Étonnante est l’appropriation des personnages, le lecteur n’hésitant pas les remodeler à sa guise. Auquel cas, le pari est gagné.


Vous êtes auteur de romans régionaux et de suspense. Que vous apportent ces deux genres ?

Le plaisir de changer de registre, de travailler les personnages sous un angle différent, le souci également de ne pas être étiqueté romancier de terroir, un genre que je ne renie pas pour autant. Le risque était de déboussoler les lecteurs. Ce n’a pas été le cas.


Vous êtes pour la première fois en avant-première chez France-Loisirs, cela représente-t-il quelque chose de particulier pour vous ?

Une précision… J’ai déjà été en avant-première pour les Amants de l’Opale. C’est une reconnaissance très flatteuse évidemment, une chance aussi, vu le rayonnement de France-Loisirs, l’occasion de sensibiliser un lectorat différent.

Né en 1948, Daniel Cario vit à Riantec, dans le Morbihan. Ancien professeur de lettres à Lorient, il a publié plusieurs romans :

Le Sonneur des Halles
La Musique en bandoulière
La Complainte de la grive
Le Brodeur de la nuit
L'Or de la Séranne
La Miaulemort
La Maison des frères Conan
Les Moissonneurs de l'Opale
Les Coiffes rouges
Petite Korrig