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Prendre un enfant par la main

Prendre un enfant par la main

François-Xavier Dillard

D’un drame à l’autre
Un couple reprend goût à la vie en découvrant que la cadette de leurs nouveaux voisins est le sosie de leur fille disparue. Alors qu’une belle complicité commence à naître entre la maman triste et la petite Gabrielle, un nouveau drame va tout faire exploser.
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Dévoré par le chagrin et la culpabilité, un couple reprend goût à la vie en découvrant que la cadette de leurs nouveaux voisins est le sosie de leur fille disparue. Alors qu’une complicité bienveillante commence à naître entre la maman endeuillée et la petite Gabrielle, un nouveau drame va tout faire exploser.… D’une rare intensité, ce thriller poignant sur le thème du deuil ne laisse pas insensible.
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Fiche technique

Compilation
Non
Hauteur (mm)
200
Largeur (mm)
127
Profondeur (mm)
33
Auteur
François-Xavier Dillard
Type de livre
Noir
Reliure
Brochée
Nombre de pages
352
Poids (Kg)
0.415
Editeur
BELFOND
Exclusivité
Non

À propos de l’auteur

François-Xavier Dillard  est né à Paris en 1971. Après des études de droit et de gestion, il intègre un grand groupe énergétique français au service des Ressources Humaines puis de la Communication où il cultive son goût pour l'écriture et la narration.
Après Un vrai jeu d'enfant, sélectionné pour le prix Polar de Cognac et le prix Plume de Cristal du Festival de Liège 2012, Fais-le pour maman, Austerlitz 10.5 (co-écrit avec Anne-Laure Béatrix), Ne dis rien à papa est son quatrième roman.

Marié et père de trois enfants, François-Xavier Dillard vit aujourd'hui à Tours.


Interview de François-Xavier Dillard pour Prendre un enfant par la main

Comment est née l’idée de Prendre un enfant par la main ?

D’une histoire, hélas vraie. Celle d’une famille qui a fait la traversée entre la Corse et le continent et qui a, comme mes héros, essuyé une terrible tempête. La mère de famille est malheureusement décédée dans ce naufrage. Bien entendu, c’est un point de départ qui, comme dans la plupart de mes romans, est tiré d’un fait divers et dont je me suis emparé. Je l’ai juste transposé pour le rendre encore plus terrible, si cela est possible. Dans mon historie, c’est leur jeune fille qui disparaît, et, qui plus est, les parents portent une lourde responsabilité dans ce drame. Après, j’ai aussi tenté de me souvenir de ma propre adolescence, de tous les enthousiasmes, mais aussi de tous les dangers que cette période de la vie porte en elle. Et je me suis dit que j’avais eu de la chance de la traverser à peu près indemne. Ce n’est pas le cas de tout le monde, et, en tous cas, pas celui de Gabrielle…


Quel en est le thème principal ?

C’est évidemment celui de la parentalité mais aussi de la culpabilité.  Peut-on vraiment se remettre de la mort d’un enfant ? Je ne le crois pas. Je pense que c’est une épreuve qui vous marque à jamais, qui change votre rapport au monde. Mais quand, en plus, vous en êtes en partie responsables, quel impact cela peut-il avoir sur votre vie ? Alors, quand les parents de Clémentine voient débarquer Gabrielle en face de chez eux, cette jeune fille qui ressemble tant à leur enfant disparue, ils voient en elle un moyen de se reconstruire, de se sauver, de s’échapper du cauchemar dans lequel ils se noient.  Mais quand elle disparaît aussi, comment vont-ils pouvoir réagir ?... De manière plus globale, le thème de ce roman est celui de la responsabilité parentale. Nous sommes tous plus ou moins assaillis par la crainte de voir nos enfants souffrir. Et pourtant, nous devons aussi les laisser faire leurs propres expériences. La question est de savoir à quel moment nous devons leur lâcher la main. Et si nous pourrons la reprendre un jour... 


L’enfance et la parentalité sont des sujets que l’on retrouve dans plusieurs de vos romans. Que cherchez-vous à explorer ou à exprimer à travers eux ?

Aie, aie,aie, si je le savais. C’est une question que je pose régulièrement à mon psy mais nous n’avons pas encore trouvé la réponse. Après, et en dehors de mes névroses personnelles, la famille est un formidable terrain de jeu pour les auteurs de thriller. Tout y est multiplié par mille, l’amour autant que la haine.


Lorsque vous entamer un nouveau roman, le propos précède-t-il l’intrigue ou est-ce l’inverse ?

Si j’ai bien compris la question, chez moi, le propos précède l’intrigue. Je m’empare d’un sujet qui me touche, m’intrigue et je sais, viscéralement, que je vais y trouver des personnages et des situations qui vont me permettre de développer une histoire. 


Pourquoi avez-vous choisi d’écrire des thrillers ?

C’est peut-être les thrillers qui m’ont choisi… Plus sérieusement, je pensais, il y a dix ans, pour mon premier roman, que le meilleur moyen de maintenir l’attention du lecteur était d’écrire une histoire pleine de suspense, de rebondissements… Je pensais que ce serait plus simple. Grave erreur ! Le thriller obéit à une construction très exigeante, quasi mathématique, et les lecteurs de thrillers, pardon chères amies et cher amis, sont des vrais psychopathes… Ils relèvent tout : la moindre incohérence, le moindre détail… Être auteur de thriller est un sacerdoce…. 


Comment définiriez-vous vos romans ?

Incroyables, excellents, surprenants, à ne pas louper… ! Bon, en fait, je dirai qu’ils sont le reflet de notre société qui peut faire d’une femme ou d’un  homme « normal » une créature qui échappe à toute forme d’humanité. Ça craint…


Quelles sont vos sources d’inspiration ?

La vie ! La vôtre, celle de mes proches, la mienne et celle de ceux qui viendront après nous… S’ils survivent.