Jenny Colgan a déjà conquis nos cœurs avec sa charmante librairie, sa petite boulangerie et son cupcake café, elle revient avec le roman idéal de cette fin d’année. De la neige, du mystère, et l’Écosse bien sûr… Une recette irrésistible dont elle nous dévoile les ingrédients.

À quoi peut-on s’attendre avec cette chasse au trésor dans un château écossais ?
De l’excitation, du mystère, une expérience magique, une touche de romance et le meilleur train du monde !

Quels sont les essentiels pour recréer la magie de Noël dans un roman ?
Je crois que l’on essaie toujours d’atteindre ce que Noël avait de si excitant quand nous étions petits : quelque chose que l’on souhaite de tout notre cœur, que ce soit Noël, Hanoucca ou l'Aïd. Sa famille réunie, une tonne de nourriture et des cadeaux. C’est un besoin humain profond, ces fêtes remplies de joie. Même quand les choses sont difficiles.
Une de mes amies se souvenait d’une année quand elle était enfant. Son père était parti, sa mère n’avait pas d’argent. De désespoir, elle a tout emballé dans la maison : brosses à dents, chaussures, tout qu’ils possédaient. Mon amie s’en souvient comme d’un merveilleux Noël, la maison débordant de paquets.
Une année quand mes enfants étaient petits, ma mère était en fin de vie à l’hôpital, nous devions lui rendre visite avant de prendre deux avions. Nous avons passé une bonne partie de la journée dans l’aéroport vide d’Amsterdam. Mes enfants en gardent un souvenir incroyable, ils ont pu courir dans les escalators et le personnel leur a donné des bonbons. Donc peu importe ce qu’il se passe : il faut toujours une petite touche de magie.

Les Highlands sont-ils l’endroit idéal pour fêter Noël ?
L’Écosse est un endroit merveilleux à Noël. Si vous allez dans les montagnes, vous trouverez de la neige, mais il faut aussi savoir que nous prenons ça très très au sérieux. J’adore fêter Noël en France avec des huîtres, mais Noël en Écosse commence aux environs d’octobre et compte presque comme un emploi à temps partiel. La préparation fait partie intégrante du plaisir et les fêtes se multiplient tout le mois de décembre avec vos collègues, les camarades d’école de vos enfants, tous vos voisins et Hogmanay (le 31 décembre en Écosse, ndlr) est une affaire très importante pour nous. On rend visite à ses voisins après les cloches du Nouvel An pour porter chance. La seule chose que nous n’avons pas, c’est la galette des rois. J’essaie de la faire adopter, mais c’est difficile de trouver des fèves au Royaume-Uni.

Comment avez-vous créé le château de votre roman ? Est-il inspiré d’un vrai ?
En Écosse, tous les châteaux tombent en ruine, ils sont vraiment très anciens et le climat est rude. Les entretenir est difficile. Nous vivons dans un château qui n’est pas si vieux et mon mari passe son temps sur le toit à le réparer. De loin ces châteaux sont magnifiques, mais de près on prend vite conscience de l’attention et du soin dont ils ont besoin.

Quel choix feriez-vous entre un lieu rempli de livres et un autre de gourmandises (on sait vous adorez les deux !) ?
Définitivement les livres. Il m’est arrivé souvent de tellement aimer un livre que j’en oubliais de manger, alors que je n’ai jamais croisé un gâteau qu’une bonne lecture n’améliorait pas !