De femme et d'acier
Cécile Chabaud
Un roman pour rendre hommage à Nicole Mangin, l’unique femme médecin française de la Grande Guerre, mobilisée par erreur sur le front de Verdun. Sous les bombardements, elle écrit son destin, celui d’une féministe courageuse, aux nombreuses fêlures.
Un roman pour rendre hommage à Nicole Mangin, l’unique femme médecin française de la Grande Guerre, mobilisée par erreur sur le front de Verdun. Sous les bombardements, dans des hôpitaux militaires et des installations de fortune, elle écrit son destin, celui d’une féministe courageuse, d’une femme aux nombreuses fêlures. Car n’est-ce pas de la douleur intime que naît le dépassement de soi ?
Fiche technique
- Compilation
- Non
- Hauteur (mm)
- 230
- Largeur (mm)
- 140
- Profondeur (mm)
- 1
- Auteur
- Cécile Chabaud
- Type de livre
- Noir
- Reliure
- Brochée
- Nombre de pages
- 240
- Poids (Kg)
- 0.328
- Date de sortie nationale
- 22/08/2024
- Editeur
- ARCHIPEL
- Format
- Grand format
- Exclusivité
- Non
À propos de l’auteur
Cécile Chabaud
Cécile Chabaud – De femme et d’acier
Elle a bravé bien des épreuves pour accomplir sa destinée : seule femme médecin pendant la 1ère Guerre mondiale, pionnière dans la recherche médicale… Nicole Mangin a tout d’une héroïne romanesque, elle a pourtant réellement existé ! Cécile Chabaud nous invite à sa rencontre dans De femme et d’acier, le phénomène de la rentrée littéraire.
Comment avez-vous découvert l’existence de Nicole Mangin ?
J’étais à la recherche d’une héroïne. Je voulais exhumer de l’oubli une femme qui avait compté et à laquelle la postérité ne rendait pas justice. Après Rachilde, romancière scandaleuse de la Belle Epoque, mon choix s’est porté sur Nicole, que j’ai découverte par hasard, dans un vieux journal qui évoquait ses travaux sur le cancer.
Comment avez-vous mené vos recherches ?
Il existait une biographie, que je me suis procurée. J’ai également rencontré sa famille, qui m’a ouvert les portes de son intimité, notamment à travers sa correspondance, et des écrits divers. Son histoire m’a tout de suite intéressée.
L’écriture de ce livre a-t-elle changé votre vision de la Première Guerre mondiale ?
La Première Guerre Mondiale telle que je l’ai apprise, et telle que je l’enseigne conformément aux programmes, est un conflit d’hommes. Monter au front avec Nicole fut évidemment une expérience nouvelle et bouleversante.
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans son parcours ?
Peut-être la façon dont elle a été mobilisée, cette erreur d’orthographe qui a changé son destin.
Qu’avez-vous eu envie de transmettre à travers son histoire ?
Deux trames s’entrelacent dans le livre : l’histoire de la pionnière qui s’impose dans un monde d’hommes - celui des sciences, de l’assistanat social et de la guerre - et celle de la femme profondément malheureuse, trahie en amour, qui porte en elle une blessure indélébile mais continue d’avancer. C’est un roman de la résilience et du courage.
De nombreuses pionnières ont été ainsi effacées par l’Histoire, avez-vous le sentiment que l’époque est enfin prête à leur rendre la place qu’elles méritent ?
Oui, notre époque met enfin en lumière de grandes oubliées, et ce dans tous les domaines. On ne peut que saluer cette initiative. Nicole Mangin est une féministe qui mérite d’être connue et reconnue pour son action. C’est une combattante généreuse, pugnace et, par de nombreux aspects, résolument moderne.