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Code 612, Qui a tué le Petit Prince ?

Code 612, Qui a tué le Petit Prince ?

Michel Bussi

Quand le roi du suspense s’attaque au Petit Prince
Michel Bussi revisite le chef-d’œuvre de Saint-Exupery dans une enquête fictive et littéraire, où la mort du Petit Prince fait écho à la mystérieuse disparition de son auteur. Quand la poésie se mêle au suspense… Un livre hommage aussi haletant qu’émouvant.
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On croyait tous le Petit Prince mort d’une morsure de serpent, mais l’affaire est-elle aussi simple ? Passionné depuis l’adolescence par le chef-d’oeuvre de Saint-Exupéry, Michel Bussi le revisite dans cette enquête fictive et littéraire, où la mort du jeune héros fait étrangement écho à la mystérieuse disparition en mer de l’auteur. Quand la poésie du Petit Prince se mêle au sens du suspense de Michel Bussi… Un livre hommage aussi haletant qu’émouvant.
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Fiche technique

Compilation
Non
Hauteur (mm)
200
Largeur (mm)
130
Profondeur (mm)
17
Auteur
Michel Bussi
Type de livre
Noir
Reliure
Brochée en couleurs
Nombre de pages
240
Poids (Kg)
0.283
Date de sortie nationale
14/10/2021
Editeur
PRESSES DE LA CITE
Exclusivité
Non

À propos de l’auteur

Interview de Michel Bussi – Les ombres du monde 


On le connaît pour ces suspenses haletants et son sens du twist inégalable. Michel Bussi est aussi un auteur engagé. Dans son nouveau roman, Les Ombres du monde, il nous entraîne au Rwanda pour une fresque romanesque audacieuse où l’Histoire et le suspense s’entremêlent. Il nous en dévoile tous les secrets…


Portez-vous vraiment ce sujet en vous depuis 30 ans ?

Oui. J’ai été nommé Maitre de conférences à l’université de Rouen en 1994, pour y enseigner la géographie politique. C’était l’année du génocide des Tutsi au Rwanda, et je me suis tout de suite consacré à l’étude détaillée de ce drame. L’idée de créer une fiction romanesque pendant ce génocide est née dès que je suis devenu écrivain, au début des années 2000.


Mêler réalité historique et dimension romanesque, était-ce un défi ?

C’était mon ambition : je voulais écrire une fresque historique très romanesque, avec une grande histoire d’amour impossible, des secrets de famille sur plusieurs générations, des révélations, des rebondissements ; en faire également un récit d’espionnage et un roman d’aventure haletant. Tout ceci pour donner envie de lire ce livre, mais aussi embrasser la complexité de ce génocide, dont les causes restent très méconnues en France.


En évoquant le rôle de la France dans le génocide au Rwanda, avez-vous eu peur de certaines réactions ?

Tout ce que j’écris dans ce roman est vérifiable. Je n’ai rien inventé, je n’évoque que des faits avérés, et c’est je crois ce qui rend le roman sidérant. Mes premiers lecteurs sont atterrés par le rôle de la France, et mais aussi par la part de mystères non élucidés, notamment en ce qui concerne l’attentat qui a donné le signal du génocide. Oui, j’espère que ce roman fera réagir car tout citoyen français a le droit de savoir comment la France, son armée ou ses services secrets se sont comportés.


Faire appel à la littérature pour transmettre l’Histoire, ça change quoi ?

Les images du génocide des Tutsi au Rwanda sont connues et peuvent être traumatisantes. La littérature permet d’aborder un tel drame avec davantage de pudeur, par l’intériorité des personnages. Dès lors que l’on a de l’empathie pour eux, j’espère qu’on ne peut plus lâcher le roman. La littérature permet aussi de multiplier les points de vue et les formes narratives (journal intime, tribunal, confessions, dialogues…). Je les utilise pour sans cesse surprendre dans ce roman.


Comment avez-vous procédé pour vos recherches ?

J’ai eu la chance de me rendre au Rwanda avec le grand reporter Patrick de Saint-Exupéry, l’un des meilleurs spécialistes de ce pays. J’ai ainsi pu visiter de façon privilégiée et éclairée les lieux de mémoires, rencontrer des rescapés, discuter avec des chercheurs. J’ai aussi lu plus d’une centaine de livres sur le sujet, et consulté les innombrables archives que l’on peut trouver sur internet (rapports d’enquêtes, de procès, de missions militaires etc…).


Les Ombres du monde
est aussi une histoire d’amour et une histoire de famille, qu’avez-vous envie de montrer à travers les personnages de Jorik, Espérance, Maé, Aline… ?

J’ai voulu montrer qu’il y a une part d’humanité, de résilience, et d’Espérance, même dans les pires drames. Dans ce roman, je suis du côté des Justes, des démocrates, des femmes libres, des enfants qui veulent connaître la vérité… Je crois que si mes personnages sont aussi forts, et si ce qu’ils vivent est aussi bouleversant, c’est parce qu’ils sont confrontés à l’une des pires expressions de haine qui puisse exister. Les Ombres du monde existent, mais la fiction permet j’espère de les éclairer.