un livre, c'est le faire.
cette action doit toujours commencer car c'est commencer qui fait qu'on supporte, qu'on n'est pas seulement une tombe du vécu. ouverture du livre : " je suis remplie de choses à oublier ". et sa clôture le rappelle : " dans le bec d'une tourterelle vole un nid en construction ". mais le livre est-il vivre ? ainsi les mots ne savent pas être des choses, résistent ! isabelle pinçon tente bien d'en vendre, d'en découper comme viande, mais " le dernier morceau (.
. . ) sur l'étal contient l'histoire " ; d'en chausser. mais " j'ai des ampoules aux pieds ". dans le livre, s'il y a la vie c'est par la voix qui l'écrit, qui court-circuite la grammaire, ses ordres d'apparition et de disparition, temporels par exemple : " il me manque autrefois li " . isabelle pinçon ne veut que l'apparition, que la voix qui vient. c'est-à-dire qu'elle ne veut que l'interlocuteur. condition d'existence concrète.
s'adresser enlève l'écorce: " avec vous, c'est moi " . formidable et paradoxal singulier. morale de base, de vie humaine : " quand on joue avec les mots, on se fout des objets ".
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