L'analyse interroge la nature du corps qui manifeste cette charge affective et l'exprime de cette manière sensible quoique mystérieuse. Ce corps est-il seulement celui du présent? Les larmes ne renverraient-elles pas à un secret d'origine qui mettrait en scène la mémoire d'un corps absent, livrant ainsi la vérité intime à chacun?
Peut-on de leur éloquence originale (et originelle) conclure que les larmes, expression archaïque, sont aptes à fonder un lien social? Au moins convieraientelles à s'émouvoir de ce qu'il y a en l'homme de fragile et qui nous donne à l'aimer.
