Jusqu'en 1942, Dieu paraît absent et l'angoisse est cachée. Mais dès le mois d'avril 42, alors que l'étreinte et l'horreur de l'Occupation nazie s'amplifient, Dieu devient le premier interlocuteur, le confident et l'allié qui sait pardonner. Les cris et les silences étouffés deviennent des flammes dans des pages et des poèmes presque mystiques.
Au lendemain de son baptême dans la nuit de Noël 1943, elle quitte Paris sous une fausse identité, et c'est près de Nemours, au sud-est de Fontainebleau, travaillant dans une Maison-Refuge d'enfants de la banlieue parisienne bombardée, qu'elle verra les premiers tanks du débarquement et dansera avec les soldats américains. Enfin en 1945, ce sera pour elle la découverte de la réalité des camps et du difficile retour à une vie qui ne qui ne pourra jamais ressembler à la vie d'avant-guerre.
