Ces affaires criminelles où entre une part de voyeurisme et de vice, s'articulent en fait autour de l'idée de disparition : en japonais Jôhatsu, l'évanouissement volontaire du citoyen.
Dans la première partie, l'inspecteur Ogata est confronté au doute et à l'invraisemblance des faits : interrogatoires décousus et fantasques, témoignages contradictoires difficiles à recouper, éprouvante enquête sur le terrain.
Dans la seconde partie, l'hypothèse, devenue peu à peu certitude, distille le plaisir qui naît à percer à jour la construction fictive et à découvrir la vérité.
L'inspecteur Ogata, si réactionnaire en apparence, évolue progressivement, au fil de ses enquêtes, jusqu'à accompagner un gastronome-philosophe aux limites du plaisir et de la mort.
Cet hommage ironique au roman noir, cuirassé de mots japonais et de notions orientales, a pour contexte un japon écartelé entre tradition, modernité et décadence.
Marc Kober est professeur de lettres à l'Université d'Angers. Il a vécu six ans au Japon.
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